Dossiers d'Histoire

28 « [Les femmes] se mettent à table non auprès de leurs propres maris, mais auprès des premiers venus des assistants et elles boivent à la santé de qui elles veulent. Elles sont du reste fort buveuses et tout à fait belles à voir. » Athénée, Deipnosophistes , XII, 14, 517d-518b, vers 228. UN PEUPLE DE DÉBAUCHÉS Beaucoup d’écrivains antiques ont considéré les Étrusques comme un peuple débauché, licencieux. Les femmes coucheraient avec n’importe qui, se promèneraient toutes nues, feraient du sport et seraient alcooliques. Les hommes, selon Aristote, « dînent avec leurs femmes, allongés sous le même manteau », et Héraclide du Pont précise : « Tous se couchent à table LA FAMILLE Grecs et Romains ont volontiers dénoncé les mœurs déréglées des Étrusques. Pourtant, les fresques funéraires, urnes et sarcophages livrent une vision plus nuancée. La société étrusque est certes patriarcale NBJT MFT GFNNFT OF TPOU QBT`DBOUPOO¨FT BVY BDUJWJU¨T EPNFTUJRVFT FU TFNCMFOU BWPJS C¨O¨ƋDJ¨ EşVOF`BVUPOPNJF SBSF EBOT MF NPOEF BOUJRVF UNE AUTRE CONCEPTION %6`$061-&

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