Extrait Archéologia

7 Le coq : estampe aquarellée de François-Nicolas Martinet (1731-1800). Réalisé pour l’ Histoire naturelle, générale et particulière de Buffon, seconde moitié du XVIII e  siècle, Montbard, Musée et Parc Buffon. © Xavier Spertini Ces deux expositions sont donc complémentaires. Comment le parcours de visite a-t-il alors été conçu dans vos deux établissements ? M. R. : C’est le thème, avant tout, qui rend les deux par- cours complémentaires ! Il faut également rajouter la présente publication, ainsi qu’une même affiche. Mais comme nous n’avons pas du tout les mêmes espaces, chaque exposition aura son style. Des liens sont tis- sés grâce à des couleurs et un graphisme communs. À Alésia, le parcours remonte le temps : nous partons de l’omniprésence du coq dans notre société, de ce que connaît le visiteur (le sport, la publicité ou les marques « made in France ») et nous allons jusqu’à l’époque gauloise, pour retrouver l’origine de l’animal et son rôle… ou pas ! Le suspense reste entier ! L. M. : C’est un vrai partenariat, que nous avons mené en nous appuyant sur un comité scientifique mêlant his- toriens, archéologues et scientifiques. Les deux expo- sitions peuvent être visitées de manière indépendante, mais l’expérience prend tout son sens grâce aux deux sites. Les supports, objets ou spécimens présentés, dans leur confrontation, ont pour but d’interroger le visiteur sur la perception qu’il peut avoir de cet animal, que l’on ne peut réduire à un simple représentant de la basse-cour.

RkJQdWJsaXNoZXIy MTEzNjkz