Extrait

d’un enclos contenant à l’arrière-plan des bâtiments à plusieurs étages, sans doute ceux d’un monastère. L’architecture de palais, pour des épisodes de la vie de cour, illustrant souvent des chapitres du Dit du Genji , tient une grande place dans le décor de l’intérieur du grand toit d’un autre coffret, un peu plus luxueux, conservé maintenant à Chiddingstone Castle (fig. 5), près de Londres 15 , et qui vient éga- lement de la collection de Mazarin. De passage dans les collections françaises Sans qu’on sache exactement son chemi- nement au XVII e siècle, la boîte de Maria van Diemen 16 du Victoria & Albert Museum est Fig. 2. Coffre Mazarin. Londres, Victoria & Albert Museum, inv. 412: 1, 2- 1882. © Victoria & Albert Museum. riche de décors architecturaux ; elle a appar- tenu au XVIII e siècle à la duchesse du Maine (1676-1753) 17 , à M me de Pompadour, à Randon de Boisset (1708-1776), dont la collection est vendue en 1777, et enfin aux ducs de Bouillon, avant d’être acquise, après la mort du dernier duc en 1802, par William Beckford dans la vente Julliot du premier ger- minal an X (22 mars 1802). Elle est également décorée de scènes inspirées par le Dit du Genji et présente de nombreuses vues de palais avec des passerelles sur pilotis (fig. 6-7). Nagashima Meiko propose de dater de 1636-1639 cette boîte et vers 1640 le coffre du Victoria & Albert Museum 18 . Pour des objets longs à fabriquer, il apparaît qu’ils ont été commandés avant la fermeture du Japon 76 Premiers sémiophores du Japon Fig. 3. Coffre Mazarin. Amsterdam, Rijksmuseum, inv. AK-RAK-2013-3-1. © Rijksmuseum, Amsterdam.

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