Extrait Virgule

47 Que pensez-v!s de la visi" de l’am!r que dé#it ici M$cel Pr!st ? N’hésitez pas à n!s d"n% vo&e avis et à n!s pr'os% des idées p!r le prochain « )&ait au menu » ! redaction@virgule-mag.com UN EXTRAIT AU MENU Chaque m*s, le café li+éra,e v!s pr'ose un )&ait à dégust%. Au menu de ce numéro spécial Pr!st, un )&ait d’ Alb%tine disp$ue , le s-ième v.ume d’ À la rech%che du temps p%du , où le n/ate0 rev*t Gilb%te, s" premi% am!r… “ q À l’occasion de l’année Molière (voir Virgule n° 203), deux nouveaux ouvrages viennent de paraître aux éditions Petit à petit : Molière, le théâtre de sa vie , une biographie mêlant pages documentaires et planches de bande dessinée, et Molière et les médecins , où sont réunies trois pièces en BD : Le Médecin volant , La Jalousie du Barbouillé et L’Amour médecin . ) Molière, le théâtre de sa vie , par Dobbs, Suzie Sordi, Thomas Balard et Delphine, éditions Petit à petit, 17,90€, à partir de 10 ans. ) Molière et les médecins , dessins de François Foyard, Julien Margerit et Antoane Rivalan, éditions Petit à petit, 10 €, à partir de 12 ans. u l Les amatrices et amateurs de danse classique connaissent sans doute déjà la série de romans Étoile , écrite par Marie-Claude Pietragalla , elle-même danseuse étoile de l’Opéra de Paris. Bonne nouvelle pour eux : les trois premiers tomes viennent de paraître en bande dessinée ! ) Étoile , tomes 1, 2 et 3, par Marie-Claude Pietragalla, Véronique Grisseaux et Émilien Varela de Casa, éditions Michel Lafon, 11,95 € par tome, à partir de 9 ans. u Je vis pas mal à cette époque Gilberte, avec laquelle je m’étais de nouveau lié : car notre vie, dans sa longueur, n’est pas calculée sur la vie de nos amitiés. Qu’une certaine période de temps s’écoule et l’on voit reparaître (de même qu’en politique d’anciens ministères, au théâtre des pièces oubliées qu’on reprend) des relations d’amitié renouées entre les mêmes personnes qu’autrefois, après de longues années d’interruption, et renouées avec plaisir. Au bout de dix ans les raisons que l’un avait de trop aimer, l’autre de ne pouvoir suppor- ter un trop exigeant despotisme, ces raisons n’existent plus. La convenance seule subsiste, et tout ce que Gilberte m’eût refusé autrefois, elle me l’accordait aisément, sans doute parce que je ne le désirais plus. Ce qui lui avait semblé intolérable, impossible, sans que nous nous fussions jamais dit la raison du changement, si elle était toujours prête à venir à moi, jamais pressée de me quitter, c’est que l’obs- tacle avait disparu : mon amour. “

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