Extrait Sport & Vie

hors-série n o 51 20 acclimatés à la hautemontagne a surpris les premiers aventuriers de l’Himalaya. «A plus de 5000 mètres d’altitude, j’ai vu des enfants de 10 ans porter des charges de 40 kilos par -15ºC» , se souvient l’alpi- niste français Henri Sigayret (85 ans) (1). Il narre ensuite la longue marche du Sherpa Ang Phurba suite à l’expédition de Hillary vers l’Everest en 1953 . «En ils forment une ethnie ultra-minoritaire puisqu’on y compte environ 70.000 Sherpas pour 30 millions d’habitants. Il semble qu’une scission se soit produite au XV e siècle, lorsque des éleveurs en quête de bons pâturages pour leurs yacks se sont installés dans la région de Khumbu au pied du mont Everest. La vaillance de ces hommes naturellement D ans le langage commun, le mot «sherpa» veut dire «por- teur» . En langue tibétaine, c’est différent. Les Sherpas sont les représentants d’un peuple ( «Pa» ) qui vit dans l’est ( «Sher» ), sur les pentes de la plus haute montagne du monde. On retrouve les Sherpas principalement au Népal, où Le peuple de l’est Peu de populations sur Terre peuvent se vanter d’être l’objet d’autant de fantasmes que les Sherpas! On les imagine humbles et forcément pauvres alors qu’à l’échelle de leur pays, ils font partie d’une caste plutôt privilégiée. On dit aussi d’eux qu’ils sont insensibles à la fatigue, au froid, à la douleur. Qu’en est-il réellement? SOCIÉTÉ

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