Extrait L'Objet d'Art

77 SEPTEMBRE 2018 L’OBJET D’ART ÉTERNEL RODIN C’est un sujet particulièrement gracieux qu’a choisi de proposer à la curiosité du public la galerie Nicolas Bourriaud. Évocation du bonheur de deux jeunes amants, L’Éternel Printemps semble constituer une variante du célèbre Baiser : la composition y est inversée puisqu’ici c’est l’homme qui est à l’initiative de ce rappro- chement sensuel. La galerie présentera égale- ment LaSource , un rarebronze fonduparHébard et numéroté 1, exécuté par un proche de Rodin, Jules Desbois (1851-1935). Auguste Rodin, L’Éternel Printemps , second état, deuxième réduction, modèle 1898, première édition 1898-1918, vers 1898-1918. Bronze à patine brune, fonte Le- blanc-Barbedienne, 51 x 66 x 31 cm. © galerie Nicolas Bourriaud, Paris À MANGER LIVRÉE PAR MARC DU PLANTIER Aujourd’hui moins célèbre que Jean-Michel Frank et Jean Royère, le décorateur Marc du Plantier (1901- 1975) fut pourtant dans les années 1940 l’un des chantres de l’élégance à la française. Il fut très apprécié par les élites du temps, à l’image des Rothschild, séduites par ses alliances raffinées de matériaux et par son inscrip- tion dans la grande tradition mobilière française. Le stand Marc du Plantier, table de salle à manger, vers 1940. Métal brossé et marbre de Belgique, 74 x 300 x 120 cm. Courtesy galerie Jacques Lacoste, Paris © Hervé Lewandowski TABLE DE SALLE de Jacques Lacoste accueillera une importante table de salle àmanger enmétal brossé et marbre de Bel- gique qui lui fut commandée par lemarquis et la marquise de Casa Valdes vers 1940.

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