Extrait L'Objet d'Art

Entretien avec FRANÇOIS TAJAN Fondée en 2002 alors que le marché français des enchères s’ouvrait à la concurrence, Artcurial fait partie du trio de tête des maisons de ventes avec plus de 30 départements et de nombreux bureaux à l’étranger. C’est en 2005 que François Tajan rejoint la société en apportant son expertise dans les domaines de la bande dessinée (Artcurial devient rapidement leader sur ce marché), de l’Art déco, du street art, des bijoux, des montres et du luxe. Le président délégué d’Artcurial répond aux questions de L’Objet d’Art . / Propos recueillis par Nathalie Mandel © Flavien Prioreau pour Artcurial Adjugé 2,9 M € Ferrari 166 Spyder Corsa par Scaglietti, 1948. © Artcurial Motorcars © Christian Martin Quels sont les atouts d’Artcurial face à ses rivales anglo-saxonnes ? Êtes-vous de fait souvent mis en concurrence ? Oui nous sommes souvent mis en com- pétition. Nous sommes particulièrement sollicités pour les domaines qui font notre force et notre réputation, comme le design ou le street art où nous pouvons apporter une contextualisation de haut niveau. Nous bénéficions alors de notre positionnement et de notre notoriété, et les résultats plaident en notre faveur. Ayant développé ces pôles de manière spécifique depuis une quinzaine d’années, nous sommes à même de créer un événement qui donnera une dimension culturelle supplémentaire à la vente. Nous apportons un soin particulier 34 L’OBJET D’ART FÉVRIER 2018 MARCHÉ DE L’ART

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