Extrait LE PETIT LEONARD

PL 284 - Dico des techniques 20 Dico des TECHNIQUES Les techniques de l’art pariétal Gravure, dessin, peinture : dans une même grotte, les artistes ont souvent utilisé plusieurs techniques, parfois à des endroits différents, parfois mélangées. Les spécialistes pensent qu’ils les choisissaient en fonction de la surface à orner et de la forme de la paroi. Voici quelques explications sur les principales techniques employées à travers le monde ! La peinture par projection Dans ce cas, les artistes soufflaient la peinture sur la paroi, sans doute grâce à la bouche , pour obtenir des contours diffus ou des dégradés de couleur. Ils réalisaient ainsi les mains négatives , dites au pochoir , en posant leur paume sur la paroi (il existe aussi des empreintes de mains positives, réalisées en recouvrant la paume et les doigts de peinture, comme un tampon). Des scientifiques ont prouvé que beaucoup de mains appartenaient à des femmes ou à des enfants : tout le monde pouvait être artiste ! La peinture Dans les grottes françaises, la peinture est beaucoup plus rare que le dessin ou la gravure, contrairement à ce que l’on pense souvent. Noir, brun foncé, rouge et jaune : la palette préhistorique était assez limitée ! Elle était composée de charbon ou d’ oxydes métalliques (comme du manganèse pour le noir ou de l’hématite pour le rouge) broyés et mélangés à de l’eau. Les nuances étaient obtenues grâce à l’épaisseur du trait ou à la quantité d’eau ajoutée pour diluer les oxydes. Ces peintures étaient appliquées au pinceau végétal ou grâce à des tampons fabriqués en poils . Le dessin On appelle dessins les œuvres réalisées sans mélange avec une autre matière, avec du charbon ou un fusain . Des « crayons » préhistoriques ! Les dessins sont très fréquents, car les matériaux employés étaient simples à préparer. La plupart sont noirs , mais on en trouve aussi des rouges . Le trait était parfois estompé , c’est-à-dire frotté à la main, pour obtenir un effet.