Histoire de l'Antiquité à nos jours

11 Morceau de plancher qui proviendrait de la chambre de l’Empereur à Longwood. 2,2 x 18 x 4,9 cm. Adjugé 1 560 € frais inclus chez Aguttes le 31 mai 2021. Photo service de presse © Aguttes COMPIÈGNE S’OFFRE LE TRAÎNEAU DE L’IMPÉRATRICE Richement orné sur le devant d’une déesse d’or que protègent de chaque côté deux griffons aux ailes déployées, ce splendide traîneau vert et or, également proposé chez Osenat, témoigne du goût de Joséphine pour les courses sur lacs gelés. Dès le Consulat, la belle Créole avait remis à l’honneur les anciens traîneaux de Louis XV avant de passer commande de nouveaux modèles plus conformes à l’esthétique impériale. Caractéristique de ce goût nouveau, il a désormais rejoint les collections du château de Compiègne qui l’a préempté pour 212 500 € . O. P.-M. Traîneau de l’impératrice Joséphine en bois peint en vert et doré, époque Premier Empire. 300 x 156 cm. Préempté pour un montant de 212 500 € frais inclus par le château de Compiègne chez Osenat. Photo service de presse © Osenat Il s’agissait de l’une des pièces phares dispersées par la maison Osenat. Estimée entre 30 000 et 40 000 € , cette longue chemise en batiste brodée du chiffre impérial en fils de soie rouge a suscité une belle bataille d’enchères avant d’être emportée pour 100 000 € par un collectionneur. Son histoire est singulière : Napoléon l’avait fait préparer afin de passer en revue ses troupes victorieuses à l’issue de la bataille qui s’annonçait. Il n’en aura jamais l’occasion : le 18 juin 1815, Waterloo enterre le rêve impérial. O. P.-M. Chemise ayant appartenu à l’empereur Napoléon I er . Adjugée 100 000 € frais inclus chez Osenat le 5 mai 2021.  Photo service de presse © Osenat 100 000 € POUR UNE CHEMISE DE NAPOLÉON IMPÉRIALES RELIQUES Installée à Fontainebleau, la maison de ventes Osenat commémorait les 5 et 6 mai derniers la disparition de l’Empereur en offrant plus de 360 lots à la curiosité des amateurs. Parmi les souvenirs historiques proposés, les objets directement rattachés à la figure de Napoléon ont confirmé la cote très élevée dont ils bénéficient sur le marché des enchères. Comptez ainsi 18 750 € pour un grand mouchoir carré lui ayant appartenu, 26 875 € pour une paire de bas tissés en soie teintée rouge, et 28 750 € pour un verre en cristal dont il eut l’usage à Sainte-Hélène. Deux cents ans après sa disparition, une simple bande en batiste utilisée lors de son autopsie, et donc tachée de son sang, a été disputée jusqu’à 33 750 € . Ce succès s’est confirmé le 31 mai dernier chez Aguttes : un fragment de plancher de la chambre de l’Empereur à Longwood s’y est vendu 1 560 € , tandis qu’une mèche de ses cheveux culminait à 5 850 € . Olivier Paze-Mazzi UN ŒIL SUR LES ENCHÈRES

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