Extrait COSINUS

15 Un cerveau toujours stimulé Pour comprendre le monde qui nous entoure, notre organisme recueille une série d’informations simultanées : odeurs, sons, couleurs, odeurs, température…Tous ces signaux, aussi appelés stimulus, sont perçus par nos organes sensoriels en activant un récepteur qui les transforme en signal chimique ou électrique, permettant ainsi aux informations de circuler vers différentes zones du cerveau. Un son, par exemple, est capté par des cellules sensorielles spécifiques au niveau du tympan, dans notre oreille. Le message est intercepté, transformé puis transmis par un processus complexe mais bien rodé. Notre cerveau est ainsi capable de reconnaître un son avec toutes ses caractéristiques (fréquence, volume) mais également sa provenance. À chaque instant, notre cerveau est assailli d’informations en provenance des organes sensoriels. Un système bien rodé Ce système efficace ne laisse guère la place à l’approximation : c’est ainsi que nos méninges, soumises à une multitude de signaux, reconnaissent et interprètent les dizaines de messages qui leurs parviennent en permanence. En s’aidant de toutes les informations enregistrées dans notre mémoire, le cerveau analyse une situation en cherchant à reconnaître ce qu’il perçoit à partir de phénomènes déjà identifiés. Parmi les différentes solutions qui s’offrent à lui, le cerveau choisit la réponse qu’il pense la plus adaptée au signal qu’il a reçu. Ce fonctionnement, résultat de millions d’années d’évolution de l’espèce humaine, est particulièrement au point. Malgré tout, notre cerveau se trompe parfois, quand il interprète abusivement ce qu’il perçoit : il s’agit alors d’une illusion, parmi lesquelles les plus connues sont les illusions d’optique. © V e c t o r t a t u / F o t o l i a

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