Extrait Archéologia

4 / ARCHÉOLOGIA N° 589 I À LA UNE Au même titre que l’invention de la datation au carbone 14 dans les années 1940, la technique de télédétection par laser est en train de révolutionner notre vision de l’archéologie. Embarqué à bord d’un aéronef survolant une zone d’intérêt, cet instrument baptisé LiDAR fonctionne selon le même principe que le radar, mais utilise au lieu des ondes radio des impulsions laser. Lorsqu’elles cette déforestation virtuelle appliquée à l’archéologie monumentale dans des zones où habitations, plateformes, pyramides et palais peuvent avoir été occultés par une nature luxuriante. « Les images LiDAR issues d’un seul survol peuvent fournir plus d’infor- mations que celles générées par des dizaines d’études archéologiques conventionnelles », s’enthousiasme frappent le sol, elles sont immédiate- ment répercutées vers l’envoyeur et permettent de dresser avec une très grande précision une carte topogra- phique en 3D faisant abstraction de la végétation. Les lignes droites et les žêÆáºĈ ĀºĄèºđđºêđ ºêĈėÏđº ³ɭϳºêđÏĸºĄ les éléments d’origine humaine plutôt que géologique. On réalise sans peine l’apport extraordinaire que constitue La technologie LiDAR révèle un site maya grandiose La revue Nature dévoilait le 3 juin dernier la découverte, grâce à la technologie laser LiDAR (Light Detection And Ranging) , du complexe cérémoniel d’Aguada Fénix. Vieux de 3 000 ans, il s’agit à ce jour du plus ancien site maya découvert au Mexique. Emplacement des fouilles (en rouge) et des analyses par spectroscopie des électrons d’Auger (en bleu) à Aguada Fénix. © Takeshi Inomata

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