Extrait Archéologia

44 / ARCHÉOLOGIA N° 584 DOSSIER LES «!VÉNUS!» PRÉHISTORIQUES Aux origines des «!Vénus!» Dans l’art paléolithique européen, entre – 40"000 et – 10"000 ans environ, les représentations humaines sont peu nombreuses, loin derrière les figures animales, principale- ment de grands herbivores (chevaux, bisons, aurochs, bou- quetins, rennes et cerfs...) et plus loin encore derrière les motifs abstraits, c’est-à-dire les signes, qu’ils soient simples, comme des traits et des points, ou complexes. La « Danseuse » de Galgenberg en serpentine verte. Avant la découverte de la « Vénus » de Hohle Fels, c’était la plus ancienne statuette féminine connue. Paléolithique supérieur, environ 30"000 ans, 7,2 cm de haut. Vienne, musée d’histoire naturelle. © Mary Evans / Bridgeman images 1"500 figurations humaines seulement Ces représentations de la figure humaine peuvent être partielles, comme les corps et les têtes, ou, au contraire, tout à fait complètes et entières. Il faut y ajouter les évocations segmentaires : une soixantaine de représen- tations sexuelles et un demi-millier d’em- preintes de mains, le plus souvent négatives. Vulves gravées sur bloc calcaire. Paléolithique supérieur, Aurignacien. Site de La Ferrassie. Les Eyzies, musée national de Préhistoire. © RMN-Grand Palais (musée de la Préhistoire des Eyzies) / Franck Raux

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