Extrait Archéologia

g ŏ łŏĆĉāŏĥŏ Ć le MuséoParc Alésia a souffert, lors de son ouverture, d’une ambiguïté : est-ce un musée? Est-ce un parc d’attraction? La communication était tournée vers les touristes de passage plutôt que vers la population du territoire, ne faisant pas émerger une dynamique locale. Depuis, nous nous efforçons de rappeler qu’il s’agit d’un équipement culturel en zone rurale. Pour exister, il doit être un lieu de vie pour tous, avec de vrais enjeux de fidélisation des visiteurs. Le fait d’être un musée de site implanté sur les lieux mêmes de la bataille n’est pas suffisant en soi. Il y a un risque que les habitants ne viennent le visiter qu’une seule fois lieux de stages dans le cadre de la for- mation des professionnels de musées. C’est également un moyen de faciliter des partenariats ou des expositions à l’international sans la difficulté de la barrière de la langue. Gifgfj i\Zl\`cc`j gXi IfdX`e G`^\Xl[ ➟ GFLI <E J8MF@I GCLJ _kkg1&&e\knfib%`Zfd%dlj\ld&`ZdX_&C&) _kkgj1&&nnn%`Zfd$dlj\\j%]i&XZklXc`k\j&`Zfd$ bpfkf$)'(0$),\$Zfe]\i\eZ\$^\e\iXc\$[`Zfd$ `ek\ieXk`feXc et ne voient pas l’intérêt de revenir. Ils sont pourtant les meilleurs ambas- sadeurs du site et de son territoire. Une programmation culturelle variée et innovante est nécessaire pour créer cette adhésion. Cet enjeu de l’ancrage local est vraiment un élément partagé par l’ensemble des musées et sites archéologiques à travers le monde. Au niveau de la francophonie, une nouvelle organisation va également être mise sur pied. ICOM France a jeté les bases d’un réseau des musées francophones qui proposerait, entre autres pistes, des C\ Dlj„fGXiZ 8c„j`X [Xej jfe \em`ifee\d\ek% G_fkf Dlj„fGXiZ 8c„j`X%

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