Extrait

8 Un grand concours de poésie fut organisé. Aussitôt, les trois princes se mirent au travail. Mahmoud, le fils aîné, s’enferma dans sa chambre pour étudier les grands poètes, mais il s’endormait sur ses livres. Tahmasp, le deuxième, se cloîtra dans la mosquée. Travaillant d’arrache-pied, il ne levait pas le nez des manuscrits et ne voyait ni la beauté des murs, ni celle du bassin dans la cour qui était d’un magnifique bleu Ispahan. Très studieux, il apprenait les textes par cœur. Et Ismaïl, le troisième fils, le plus rêveur de tous, se promenait dans les jardins pour puiser l’inspiration dans la beauté de ses dessins. Il écoutait le chant de l’eau et laissait la lumière du soleil pénétrer son cœur. Les mots glissaient sur lui comme du miel.

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