Extrait

15 B ienheureuse période qui fait chanter les matériaux, l’Art déco s’intéresse à tout, au calepinage des briques, à la casse de grès, au verre sablé, à la mosaïque décorative des sols et des murs, au ciment moulé à décors de corbeille et de ƟöŰŞŤƽ ß īÎ ċöŞŞļijijöŞĕö ðöŤ śļŞūöŤ öū ðöŤ éÎīêļijŤƽ ß īÎ êļŰŞéŰŞö ðǞÎīŰljĕijĕŰlj ðöŤ ŞÎljśöŤ ðǞöŤêÎīĕöŞǂ ǖǠfļŰŤ ijö śöijŤļijŤ śÎŤ ŝŰö īö ð÷ūÎĕī Ťļĕū ƅÎĕij ijĕ ŝŰö īǞÎŞêĒĕūöêūŰŞö śŰĕŤŤö êĒÎijūöŞ ŤÎijŤ īŰĕǠǗƽ déclare Louis Brachet de la Société des architectes modernes, qui a dirigé le chantier du Village français pour l’Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes de 1925. Constante de l’Art déco, ferronniers, mosaïstes, maîtres-verriers, sculpteurs ornemanistes sont heureux de travailler de concert avec l’architecte. Pour embellir les immeubles, il ne s’agit pas d’empiler les styles comme en 1900, mais de souligner les ŤūŞŰêūŰŞöŤ śÎŞ ðöŤ ljļūĕċŤƽ ŤļŰƅöijū ƟļŞÎŰƋƽ öijêĒÖŤŤ÷Ť ðÎijŤ des formes géométriques, cercles, losanges ou octogones. Du soupirail à l’ oculus , de la grille d’entrée au grand miroir du hall, l’octogone remporte la palme de ce concours de formes. Boulogne-Billancourt a de la chance, elle possède sur son territoire, ou juste à sa lisière, plusieurs maisons de ferronnerie, de mosaïque, de grès ou de verre sablé. Porte de Saint-Cloud se trouvent les ateliers d’Edgar Brandt. Premier prix en 1925, le maître incontesté de la ferronnerie a travaillé pour le pavillon du Collectionneur de Ruhlmann et conçu les portes d’honneur de l’exposition, entre le Grand et le Petit Palais de Paris. Celui-ci ouvre Űijö ŤŰêêŰŞŤÎīö ß föƆ ÁļŞĨ ŝŰĕ śŞļśļŤö ðöŤ ČŞĕīīöŤ ÎðljĕŞÎéīöŤ de la V e Ǡ ÎƅöijŰöǂ ļŰīļČijöǔ ĕīīÎijêļŰŞūƽ ŤŰŞ īÎ ðöljÎijðö ðö l’architecte Constant Lefranc, l’artisan réalise les portes et les balcons du grand ensemble de la rue du Pavillon. Un élégant ¤ ŤūƌīĕŤ÷ êļijƞŞljö īǞĕðöijūĕū÷ ðŰ êļljljÎijðĕūÎĕŞöƽ īǞ¤ŞéÎĕijö ðö ƅĕöǂ Jean Prouvé fait également ses débuts de ferronnier et réalise l’ornementation des portes d’honneur de l’hôtel de ville. Pour la mosaïque et le grès cérame, les grands pourvoyeurs sont les architectes Alphonse Gentil et Eugène Bourdet. Dans leurs importants ateliers de Billancourt, rue du Vieux-Pont-de- Sèvres, ils réalisent un nombre incalculable de modèles pour des êĒÎijūĕöŞŤ öij @ŞÎijêö öū ðÎijŤ īö ljļijðöƽ ðö ŰöijļŤǔ ĕŞöŤ ß ŸļĨƌļǂ ŽÎŞĕŤƽ ĕīŤ ð÷êļŞöijū īö êĕij÷ljÎ Le Louxor , le Studio-Building ðǞGöijŞĕ —ÎŰƅÎČö öū īö śÎīÎĕŤ ðö īÎ ŽļŞūö &ļŞ÷öǂ ļŰīļČijöǔ Billancourt, ils fournissent des carreaux de grès cérame pour l’hôtel de ville, avec leur confrère Charles Bigot. Ce dernier réalisera d’ailleurs les armes de Boulogne en mosaïque à partir d’un dessin des sculpteurs, les jumeaux Martel. En matière de sculpture ornementale, la Ville n’a que l’embarras ðŰ êĒļĕƋ śÎŞljĕ ŤöŤ ūŞöijūöǔðöŰƋ ÎŞūĕŤūöŤǂ ŽÎŰī ]ÎijðļƆŤĨĕƽ êļijŤöĕīīöŞ du maire, réalise les fontaines de la porte de Saint-Cloud, tandis que La Frise de la danse de Joseph Bernard orne les salons ðǞĒļijijöŰŞ ðö īǞĒĿūöī ðö ƅĕīīöǂ AöļŞČöŤ —ÎŰīļ êļĕƙö īǞÎūūĕŝŰö ðŰ Centre d’hygiène sociale d’un bas-relief évoquant les armes de Boulogne-Billancourt. Partout, les immeubles locatifs, disséminés dans toute la ville, sont ornés de décors sculptés qui constituent Űij ÷ī÷ljöijū ūƌśĕŝŰö ðöŤ ċÎíÎðöŤ Şū ð÷êļǠƼ ß ljļūĕċ ŰijĕŝŰöƽ īöŝŰöī est plus discret que celui de l’Art nouveau et est cantonné dans Űij êÎðŞöǂ &öŤ śÎijĕöŞŤ ƟöŰŞĕŤ ŤöŞƅöijū ÎĕijŤĕ ðö êļijŤļīöŤ śļŰŞ īöŤ éÎīêļijŤƽ öijêÎðŞöijū īöŤ ċöijúūŞöŤƽ ļŞijöijū īöŤ ċŞļijūļijŤ öū êļĕƙöijū ċŞ÷ŝŰöljljöijū īöŤ śļŞêĒöŤ ðöŤ ÷ðĕƞêöŤǂ ό E.B. L’ORNEMENT ART DÉCO Ferronnerie, mosaïque, calepinage de brique, vitrail et bas-relief Boulogne ό Billancourt ƭƩƽ ŞŰö ðŰ ĒÖūöÎŰ

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