Extrait

59 L’observation avant tout Depuis son plus jeune âge, Léonard a pris l’habitude d’observer tout ce qui l’entoure : l’eau qui coule dans les ruisseaux, les oiseaux qui volent, la flamme attirée par le ciel, les ciels vaporeux… De ses observations, il essaie de tirer un principe plus général, convaincu qu’il existe dans le monde des lois harmoniques. Bien avant tout le monde, par exemple, il exprime l’idée que les fossiles sont des dépôts marins d’une époque très ancienne. On est bien loin de la théorie du déluge qui fait alors l’unanimité ! Une démarche scientifique originale Pour Léonard, « toutes les sciences sont vaines et remplies d’erreurs dès lors qu’elles ne sont pas nées de l’expérience, mère de toute certitude… » En allant ainsi de la pratique à la théorie, il fera des avancées significatives dans de nombreux domaines comme l’anatomie, l’optique, la physique ou l’astronomie. Un anatomiste hors pair Avec Verrocchio, Léonard de Vinci s’initie à l’anatomie humaine dans le cadre de son apprentissage artistique. Puis, bravant les interdits religieux et moraux en vigueur, il pratiquera des dissections de cadavres avec une approche purement scientifique. De façon analytique, il étudie tout le corps humain, cherchant à percer le fonctionnement de chaque organe, des os, des tendons, du système nerveux… Très en avance sur son temps, il renoncera pourtant à publier un traité sur le sujet de peur de représailles papales ! En géologie, Léonard propose des idées en avance sur son temps : formation des fossiles, érosion et formation des sédiments… © merlin74 / Adobe Stock © Wikimedia Commons © Wikimedia Commons © Wikimedia Commons « La Science est le capitaine, la pratique est le soldat. » Léonard de Vinci

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