Extrait Virgule

4 bof... pas mal... bien ! excellent ! Métaphore Une bouteille à la mer , par Lenia Major, éditions Slalom, 384 pages, 15,95 € , à partir de 13 ans. En vacances en Gironde, Axel trouve un message dans une bouteille échouée sur la plage : « Promeneur, jem’appelle Charline. Cette bouteille est partie d’Ouessant. Si tu la trouves, envoie-moi un mail ! » Axel envoie donc un mail à Charline et c’est le début d’une correspon- dance 2.0. Un jour, Charline a de mauvaises nouvelles : elle est atteinte de leucémie. Axel, avec humour et gentillesse, soutient son amie et lui parle de sa famille pleine de fantaisie pour l’aider à garder le moral. L’avis de Colette, 12 ans : « J’ai été très surprise en lisant ce livre car je ne m’attendais pas à cela. Les mails que s’envoient les deux personnes sont très bien racontés, avec une bonne dose d’humour, pas mal d’émotions et un peu de suspense, donc un résultat forcément très réussi. » Hiatus Virgule et son équipe (Métaphore, Hiatus et Litote), assistés de Colette, Lauralie, Blanche et de quatre élèves du collège Sainte-Élisabeth, à Paris, ont testé pour vous quatre romans et une BD ! L’avis de Métaphore : « L’auteure a su trouver le ton juste pour évoquer la maladie dans un roman qui se caractérise par son humour et sa tendresse. Un vrai coup de cœur ! » Le Voyageur du doute , par Maud Tabachnik, éditions Flammarion Jeunesse, 288 pages, 14 € , à partir de 14 ans. Simon et Black, l’homme et le chien, ont décidé que, pour vivre heureux et libre, il fallait vivre en marge de la société, sans attaches. Alors ils vagabondent loin des hommes et ne sont que de passage dans leurs villes. Un jour, ils rencontrent un groupe de jeunes motards, trois garçons et deux filles. Eux aussi sont des marginaux, mais avec des règles bien diffé- rentes de celles de Simon et Black : ils bra- quent des banques et des supermarchés. Même si Black désapprouve, Simon rejoint ces jeunes. La sérénité de l’homme et du chien s’envole alors… L’avis de Blanche, 14 ans : « Je n’ai pas tellement apprécié la lecture de ce livre. L’auteure essaye de le rendre philoso- phique avec des personnages marginaux mais j’ai trouvé qu’elle en faisait souvent un peu trop, que l’expression manquait de simplicité. Bien que les personnages soient intéressants et qu’on finisse tout de même par s’y attacher, l’histoire manque de rythme selon moi. » L’avis de Virgule : « En ouverture du roman, Maud Tabachnik prévient le lecteur : “ Le Voyageur du doute m’a été imposé comme le reflet de ce que le monde vit et accepte trop souvent avec apathie et indifférence, en privilégiant ses intérêts personnels.” Le récit tient alors à la fois du conte philosophique et du roman d’apprentissage. Même si je n’ai pas été convaincu par l’histoire, j’ai bien aimé le style de l’auteure. » 4 romans