Extrait Sport & Vie

n o 190 4 IDÉES DE CHOC Aucun autre sport n’a récemment connu autant de bouleversements que la voile où les bateaux vont dix fois plus vite que dans le temps. Un exemple? Sur la Transat anglaise de 1964, la vitesse moyenne d’Eric Tabarly était de quatre nœuds, soit environ 7,5 km/h. En 2017, François Gabart fait le tour du monde en trente nœuds soit environ 65 km/h. Ce n’est plus le même sport. Mais l’amour demeure. Celui de Loïck Peyron en tout cas. Né le 1 er décembre 1959 à Nantes d’un père officier de la marine marchande, Loïck Peyron est l’un des navigateurs français les plus populaires. Il a en effet traversé 52 fois l’Atlantique, tourné quatre fois autour du monde et couru cinq fois la Solitaire du Figaro, dont la dernière fois en 2019. En quarante ans de carrière, il a remporté de nombreuses courses: trois fois la Transat anglaise (1992, 1996, 2008), quatre fois le championnat du monde ORMA (1996, 1997, 1999 et 2002), deux fois la Transat Jacques-Vabre (1999 et 2005), une fois la Barcelona World Race (2011) et une fois la Route du Rhum (2014). Il vient de signer chez Plon le Dictionnaire amoureux de la voile . Hissez la grande voile! Les métamorphoses En 1964, le bateau de Tabarly s’appelait Pen Duick II d’après le nom breton de la mésange noire (penn duig). Aujourd’hui les bateaux volent vraiment!

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