Extrait Sport & Vie

n o 181 18 SCIENCE le vélo, ou une autre qui requiert de s’étoffer, comme le rugby. Cela les regarde. Mais de telles différences posent tout demême question. Comment se fait-il que l’anabolisme musculaire puisse paraître à ce point bloqué chez certaines personnes? Par qui? Par quoi? De nombreux cher- cheurs se sont penchés sur cette énigme et leurs travaux ont déjà permis de mettre au jour le rôle essentiel d’une protéine appelée MTOR (ou simplement «TOR» ) et qui joue un peu le rôle de chef d’orchestre dans la prise de T ous les sportifs et les entraî- neurs savent bien que les effets de l’entraînement varient du tout au tout selon les individus. C’est vrai pour l’endurance. C’est aussi le cas pour la prise de masse musculaire à l’issue d’un entraînement en force. Quelques séances de musculation suf- ĆVHQW DX[ XQV SRXU VH VHQWLU ¢ Oè«WURLW dans leur chemisette alors que d’autres peuvent bouffer de la fonte pendant des semaines sans changer de garde-robe. Cesderniers levivront plusoumoinsbien selon qu’ils pratiquent une discipline qui exige de ne surtout pas grossir, comme SARS-cov-2, le virus musclé La pandémie de covid-19 a permis à chacun de faire énormément progresser ses connaissances en médecine. Elle aura au moins eu ce mérite. Par exemple, grâce à elle, on peut également mieux comprendre les mécanismes à l’œuvre dans un programme de musculation. Après une séance de musculation, les uns grossissent et les autres pas. Pourquoi?

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