Extrait Sport & Vie

n o 172 58 PHYSIOLOGIE fonction des ordres de contraction ou de relâchement qui leur sont envoyés par le système nerveux. Ils participent enfin à la bonne santé générale de l’organisme en prévenant les déséquilibres homéos- tatiques à l’origine de maladies comme le diabète ou les pathologies cardiovas- culaires. Nos muscles permettent tout cela. Mieux encore! Ils sont capables de s’adapter aux contraintes de la vie active avec une formidable plasticité. Un sportif lors, on insiste moins sur cette diffé- rence entre organes et tissus et il n’est pas rare qu’on présente au contraire la masse musculaire comme le plus gros de tous nos organes. Et pour cause! Les muscles représentent environ 45% du poids d’une personne jeune et sportive. Ils jouent aussi un rôle essentiel à chaque minute de notre vie. Grâce à eux, le sang circule, on digère, on respire. Ils nous permettent aussi de nous mouvoir en P endant longtemps, on a eu tendance à opposer les organes complexes (foie, reins, poumons) à ce que l’on considérait plus sommai- rement comme de simples tissus (peau, graisse ou muscles). Puis on a découvert qu’organes et tissus étaient dotés de pouvoirs très similaires comme produire des substances qui s’apparentent à des hormones. Depuis La complainte des vieux muscles Chaque organe vieillit à sa manière. Avec l’âge, on se plaint souvent de ces petites raideurs qui trahissent à leur façon l’usure articulaire. On se désole aussi des plissures de la peau qui se creusent avec les années. Puis viennent les failles de la mémoire, la chute des cheveux, la plus grande fatigabilité du cœur. Et les muscles: comment supportent-ils l’outrage du temps? En octobre dernier, Jeannie Rice a pulvérisé de sept minutes le record du monde sur marathon de la catégorie 70-74: 3 heures, 27 minutes et 50 secondes.

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