Extrait LE PETIT LEONARD

PL 271 - La chaise 22 Quand la chaire devient chaise Les plus beaux sièges ont souvent été réservés aux personnages puissants ou au maître de maison. C’était le cas au Moyen Âge. Dans une cathédrale, seul l’évêque pouvait s’assoir sur une monumentale cathèdre. Dans la chambre des riches maisons, une pièce qui servait à la fois à dormir et à recevoir, le maître de maison disposait d’une imposante chaire, placée entre le lit et la cheminée. Pour que les dames puissent bavarder au coin du feu, on imagina des sièges plus légers avec des bras , les caquetoires. Et pour que les élégantes, qui portaient des robes très larges, puissent s’asseoir, on fabriqua des chaises à dos seulement , sans bras. Si tu avais vécu chez les anciens Égyptiens, tu te serais assis(e) sur des nattes à même le sol, sauf si tu avais été pharaon. Lui seul avait droit à un vrai siège, digne de son rang. Les Grecs, eux, t’auraient proposé une chaise avec un dossier incurvé (courbe) et des pieds recourbés appelée klismos . Et chez les Romains, impossible de poser ton postérieur sur des sièges curules (pliants en ivoire) sans être empereur ou magistrat ! La chaise Qu’est-ce qui peut être à bras, à dos, longue, percée, pliante et que l’on trouve dans toutes les maisons et à l’école ? La chaise, bien sûr ! Assieds-toi confortablement pour découvrir la longue histoire de ce siège, qui commence en Égypte. LA PETITE HISTOIRE DE Au Moyen Âge et à la Renaissance, on employait souvent le mot caqueter pour dire : « parler de choses sans importance ». C’est pour cela que certaines chaises s’appellent des caquetoires. LE SAIS-TU ?

RkJQdWJsaXNoZXIy MTEzNjkz