Extrait LE PETIT LEONARD

Le Petit Léonard - Henri Matisse 10 L' arti!e du mois Matisse essaye le pointillisme… À la fin du 19 e et au début du 20 e siècle, des artistes appelés néo- impressionnistes ou pointillistes peignent en juxtaposant des petits points de couleur. Quand on regarde leurs tableaux de loin, l’œil recompose les formes. C’est le cas de Paul Signac, avec qui Matisse travaille à Saint-Tropez, au bord de la Méditerranée, en 1904. Intéressé par cette technique, Matisse peint quelques tableaux de cette façon, mais il comprend vite qu’elle ne lui convient pas. … puis devient fauve ! En 1905, Matisse passe l’été à Collioure (un autre port de la Méditerranée) avec un ami peintre, André Derain. Comme à Saint-Tropez, la lumière et les couleurs sont éclatantes. Les deux artistes peignent avec de grands aplats de couleurs vives et contrastées. Pas de mélanges sur la palette ! Quand ils exposent leurs toiles, le public est choqué par les couleurs employées : les ombres des visages, par exemple, sont vertes ! On se moque de ces jeunes peintres en les surnommant les fauves. Luxe, calme et volupté MF DIFG EÐÀVWSF QPJOUJMMJTUF j $ FTU VOF UPJMF GBJUF BWFD MFT QVSFT DPVMFVST EF M BSD FO DJFM Ø VOF QBMFUUF US¦T MJNJU§F BWFD MBRVFMMF KF OF NF TFOUBJT QBT US¦T ž M BJTF y FYQMJRVB .BUJTTF 6O DPODFOUS§ EF GBVWJTNF Dans Portrait de madame Matisse, la raie verte , le peintre utilise des GPSNFT TJNQMFT FU EFT DPVMFVST TVSQSFOBOUFTØ NBJT VOF PNCSF FTU FMMF GPSD§NFOU OPJSF

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