Extrait LE PETIT LEONARD

14 Le Petit Léonard LES TOMBEAUX DE PHI ET DE JEAN SA Aux portes de Dijon, Philippe le Hardi construisit un beau monastère destiné à accueillir son tombeau et ceux de ses successeurs : la chartreuse de Champmol. Son tombeau et celui de son fils, Jean sans Peur, furent installés dans la chapelle de la chartreuse et y restèrent jusqu’à la Révolution française. Déplacés et restaurés au 19 e siècle, ils sont maintenant les chefs-d’œuvre du musée ! Le tombeau de Philippe le Hardi Réalisé par trois sculpteurs, Jean de Marville, Claus Sluter et Claus de Werve, il a été commandé en 1381 et livré en 1410. Le duc était alors mort depuis… six ans ! Son gisant est couché sur le tombeau. En dessous, un cortège de pleurants défile sous des arcades. Unmodèle qui va resservir : regarde le tombeau de Jean sans Peur et trouve les similitudes ! 40 pleurants en procession Ils sont sculptés dans l’albâtre, un minéral de couleur blanche. On les reconnaît à leurs grands manteaux de deuil et à leurs capuches qui cachent leur visage. Ce sont les membres de l’Église et de la cour qui ont suivi l’enterrement du duc. Ils rappellent la tristesse ressentie à sa mort. Tous sont des petits chefs-d’œuvre : il n’y en a pas deux pareils ! Des monuments vides L’espace situé derrière les pleurants est vide. Les tombeaux des ducs sont en réalité des cénotaphes : ils recouvraient un caveau creusé dans le sol de la chapelle et qui accueillait les cercueils.

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