Extrait HISTOIRE JUNIOR

3 6 Histoire Junior n o 98 Sens de son nom : Nessie est un surnom dérivé de Loch Ness, nom du lac où il vit. Apparence : il aurait une apparence reptilienne, entre le serpent de mer et le plésiosaure. Époque : de 1933 à nos jours. Lieu : lac du Loch Ness (Écosse). CARTE D’IDENTITÉ L a rumeur qu’un monstre loge dans les profondeurs du Loch Ness vient d’une vieille histoire : il y a 1 500 ans, le missionnaire Colomba d’Iona se trouve avec un ami au bord du lac . Alors que l’ami nage pour ramener une barque, un monstre rugissant surgit des eaux et se précipite sur lui. Colomba fait alors un signe de croix et ordonne à la bête de descendre au fond du lac pour ne plus jamais en sortir… C’est ce qu’elle fait aussitôt ! Voici la première « photo » de Nessie, prise en 1934 ! Le monstre du Loch Ness Bien plus tard, dans les années 1930, des promeneurs affirment avoir aperçu une étrange et gigantesque créature à la surface du lac. Serait-ce le monstre légendaire ? La nouvelle secoue l’Écosse ! Journalistes, touristes et chasseurs se précipitent en masse sur les rives du Loch Ness dans l’espoir d’apercevoir celui que tous surnomment désormais « Nessie ». En plus des nombreux récits plus ou moins farfelus de ceux qui pensent l’avoir vu, d’étranges photos de formes sombres émergeant des eaux du lac semblent attester son existence . Mais avec le temps, on découvre que la plupart sont des trucages ou des mirages… La vérité ANGUILLE GÉANTE OU TRONC D’ARBRE ? En 2018, des chercheurs néozélandais analysent les eaux du Loch Ness. Ces études leur permettent d’écarter plusieurs hypothèses : contrairement à ce que suggèrent certains, Nessie n’est ni un poisson-chat, ni un esturgeon géant, ni un reptile jurassique. On le sait car il n’y aucune trace d’ADN de ces espèces dans les échantillons relevés dans le lac. En revanche, ils contiennent tous des traces d’ADN d’anguille. Cette grande quantité serait- elle due à la présence d’anguilles géantes, à l’origine du mythe ? Peut-être… Autre option également avancée par des scientifiques : il s’agirait tout bêtement de troncs d’arbres qui remontent à la surface, se déchargent du gaz dont ils sont gorgés (d’où l’impression de respiration) et redescendent dans les profondeurs du lac une fois déchargés.

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