VIRGULE n°183

5 # Nouveau contact, par Bruno Duhamel, éditions Bamboo, collection Grand Angle, 64 pages, 15,90 € , à partir de 13 ans. Douglas McMurdock vit en Écosse, sur la rive d’un loch, dans une région qui ne cesse de se dépeupler, et où il s’adonne à sa passion : la photographie. Déçu par Twister, Doug ne poste plus ses images sur ce réseau social depuis plusieurs mois, jusqu’au jour où il voit apparaître, émergeant du loch, un énorme monstre translucide et gélatineux, qu’il a le réflexe de photographier. Quelques clics plus tard, il publie les clichés du monstre sur Twis- ter, sans se douter que cela va faire basculer sa vie et celle de son village… L’avis d’Amaury, 14 ans : « Cette BD est très intéressante et bien écrite, elle critique des problèmes graves de la société actuelle, c’est pourquoi je l’aime beaucoup. » L’avis de Virgule : « Une BD au scénario rocambolesque et qui dénonce avec humour les dérives liées aux réseaux sociaux. » La Revanche des princesses , recueil collectif, éditions Poulpe Fictions, 208 pages, 14,95 € , à partir de 10 ans. « – Papa, tu me racontes une histoire ? […] – […] Il était une fois... une princesse, qui était enfermée dans une tour sans porte ni fenêtre, et toute la journée, elle attendait celui qui vien- drait la sauver. Et le premier jour de l’été... – […] Dis papa, pourquoi les princesses passent toujours leurs journées à attendre ou à dormir ? – Tu as raison de me poser la question, et je crois que je connais peut-être une histoire qui pourrait te plaire. […] Il était une fois une princesse qui en avait marre. » Ainsi commence la première des six histoires de ce recueil. Le point commun de ces his- toires ? Les princesses prennent leur revanche sur les rôles qui leur sont traditionnellement attribués dans les contes… L’avis de Chloé, 12 ans : « Super ! J’ai adoré chaque monde et chaque histoire, qui, au travers d’un conte relativement enfantin, renferme les clichés malheureusement trop intégrés dans l’esprit collectif. » L’avis de Métaphore: « Sous une couverture rose, au dos de laquelle flotte le drapeau du “girl power”, ces six histoires de princesses sont de qualité très inégale… » 68 année zéro , par Paule du Bouchet, éditions Gallimard Jeunesse, collection Scripto, 208 pages, 9,90 € , à partir de 13 ans. « Le monde dans lequel on vivait en ce début 68 était comme un tableau. Immobile et figé. Les adultes avaient toujours été adultes, les vieux toujours vieux, les profs toujours ennuyeux, les filles toujours entre elles à ricaner, les garçons toujours entre eux avec un air bête. En y repensant, c’était ça l’im- pression. Un tableau d’une lourdeur infinie. Grandir, c’était prendre place dans ce tableau où rien ne bougerait jamais. » Cela, c’était avant le mois de mai, qui allait tout révolutionner et faire éclater le tableau. L’avis de Blanche, 13 ans : « Ce n’est pas facile d’écrire un livre sur mai 68, pourtant l’auteure réussit à parler de ce mouvement de manière accessible, aussi bien du coté social que politique, sans tom- ber dans la “version pour enfants”. Le point de vue autobiographique et ses anecdotes permettent de rendre le récit attrayant. Cependant, certains passages possèdent quelques longueurs. » L’avis de Hiatus : « Les romans qui racontent et expliquent mai 68 aux adolescents sont rares. Celui-ci, autobiographique, a donc déjà le mérite de l’originalité. En plus, il est bien écrit, très intéressant et même passionnant ! » et 1 bd Litote Métaphore