Extrait Dossier de l'Art

4 / DOSSIERS DE L’ART 302 Puissante évocation artistique de la vie sensible, prenant racine jusque dans la Préhistoire, la « nature morte » porte bien mal son nom français, fixé tardivement au XVII e siècle. C’est pour montrer au contraire combien la représentation des choses est vivante et porteuse, à chaque époque, des liens complexes tissés entre les hommes et le monde qu’a été imaginée cette grande exposition. Rendant hommage à celle de 1952 qui, sous la houlette de Charles Sterling, avait sorti de l’ombre ce genre pictural alors déconsidéré, elle réunit 170 œuvres en traversant tous les âges et tous les médiums, dans une mise en scène jubilatoire. ENTRETIEN AVEC LAURENCE BERTRAND DORLÉAC, COMMISSAIRE DE L’EXPOSITION. PROPOS RECUEILLIS PAR ARMELLE FAYOL n Gerhard Richter (Dresde, 1932), Crâne , 1983. Huile sur toile, 80 x 60 cm Rochechouart, collection du musée départemental d’Art contemporain de la Haute-Vienne, château de Rochechouart © Gerhard Richter 2022 (0189) L’exposition DU LOUVRE

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