Extrait Dossier de l'Art

DOSSIER DE L’ART 285 / 29 Résidence privée aménagée sur des crédits d’État, Malmaison devint très rapidement trop petit pour correspondre à l’étiquette de cour. Bien que les séjours s’y fissent moins nombreux, cette résidence de campagne ne fut pas délaissée. Quelques grandes fêtes et réceptions y furent données et deux grands chantiers ordonnés : la construction du salon de la serre chaude en 1807 et la construction d’une grande galerie en 1809 (aujourd’hui disparue). L’architecte Louis- Martin Berthault (1770-1823) fut nommé, grâce à l’intervention de Joséphine, archi- tecte du palais de Compiègne en 1806 puis, le 1 er mars 1807, architecte de Malmaison. Il le restera jusqu’à la disparition de l’Impératrice. LE palais DE JOSÉPHINE Si Percier et Fontaine avaient donné le principe général des aménagements, leur mis- sion prit fin en raison d’un désaccord au sujet des jar- dins. Les architectes qui leur succédèrent au château de Malmaison jusqu’en 1814 en modifièrent en partie l’allure selon les exigences de l’éti- quette de cour et les goûts de Joséphine. PAR ISABELLE TAMISIER-VÉTOIS n Victor Jean Nicolle, Vue de la cour d’honneur du château de Malmaison , vers 1808-10. Aquarelle sur carton, 20,6 x 32,5 cm © RMN (musée des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau) – G. Blot

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