Extrait Dossiers d'Archéologie

9 gique première, car, quelles qu’elles soient, les diffé- rentes missions reposent toujours sur nous, seuls intervenants qualifiés pour ce type d’opérations. Le bilan qui ressort de ces trente années de recherches sur la grotte Cosquer met en évidence l’important travail que nous avons mené pour compléter le corpus des œuvres, lequel est passé, depuis 1994, de 200 à 553 entités graphiques inventoriées. Ce travail s’est assorti d’observa- tions, d’études et d’analyses portant sur la majeure partie des vestiges laissés par l’homme. Ces tra- vaux ont permis de créer une base de données, qui devrait, prochainement, déboucher sur un SIG (système d’informations géographiques) mis en place par le SRA. Le nombre important de mis- sions (au moins une à deux par semaine jusqu’en 2017) nous a permis d’acquérir une sensibilité très fine quant aux problèmes de conservation, tout changement même minime a été perçu, enregis- tré, décrit et signalé aux services chargés de la conservation : effondrements, cassures dues aux tremblements de terre, invasion de microplas- tiques ou pollutions diverses. Une attention particulière a été portée aux variations du niveau maximal de la mer, ce qui nous a permis de mettre en évidence l’influence de l’eau sur les datations et le niveau en dessous duquel tout prélèvement est susceptible d’être conta- miné. Une étude climatologique menée par le Centre européen de recherche et d’enseignement Secteur 103, salle des Lustres. ©|L.|Vanrell

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