Extrait COSINUS

25 Une végétation florissante, des couleurs chatoyantes et de l’eau coulant dans Valles Marineris , l’immense réseau de canyons martiens : c’est l’objectif de la terraformation. Du ROUGE au BLEU Vivre sur Mars dans cet environnement hostile serait donc impossible. C’était sans compter sur certains auteurs de science-fiction du 20 e  siècle, qui ont imaginé une solution à ces problèmes techniques. Pour que l’homme puisse s’installer sur Mars, dans le but d’une colonisation durable, il faudrait que l’on puisse changer la planète rouge pour qu’elle ressemble à la Terre ! C’est la terraformation : on transforme une planète ou un satellite pour y recréer les conditions que l’on connaît sur notre bonne vieille Terre. L , etat des lieux En théorie, Mars est terraformable. Elle est suffisamment proche du Soleil et présente une inclinaison favorable, tandis que sa période de révolution n’est pas trop éloignée de celle de la Terre. Elle dispose d’une gravité suffisante et sa surface au sol ressemble aux déserts rocailleux de notre planète. Par contre, son atmosphère très ténue (moins de 1% de la pression que l’on trouve sur Terre) constitue un obstacle majeur pour y vivre de manière durable, que ce soit pour des plantes, des animaux ou des êtres humains. © Dmytro Ivashchenko/ShutterStock Ainsi, Kim Stanley Robinson, un écrivain américain, publie au début des années 1990 une trilogie intitulée Mars la rouge , Mars la verte , Mars la bleue . Dans son roman, après l’installation sur la planète rouge d’une centaine de colons, la transformation de la planète débute pour que la végétation y pousse. Petit à petit, une atmosphère viable apparaît, des rivières et des océans naissent. Mars ressemble alors comme deux gouttes d’eau à la planète bleue ! Ce scénario incroyable est-il pour autant réservé aux ouvrages de science-fiction ? La réponse n’est pas si évidente. E S A / M P S / U P D / L A M / I A A / R S S D / I N T A / U P M / D A S P / I D A © Dotted Yeti/Shutterstock

RkJQdWJsaXNoZXIy MTEzNjkz