Extrait COSINUS

11 Arto Jousi//Suomen valokuvataiteen museo La COURSE à l’espace À l’origine de cet exploit se trouvent des intentions peu louables. À la sortie de la Seconde Guerre mondiale, deux superpuissances ont émergé. Les États-Unis et l’URSS s’affrontent sur tous les plans, chacun rejoint par des pays alliés : c’est la guerre froide. L’un des aspects de cette lutte est l’exploration spatiale, et une course effrénée a lieu pour conquérir cet endroit encore vierge de la présence humaine. À ce petit jeu, les Soviétiques marquent les premiers points. Le 4 octobre 1957, le premier satellite artificiel, Sputnik, est mis en orbite. Le 3 novembre de la même année, la chienne Laïka est le premier animal mis en orbite. Deux ans plus tard, en 1959, les Soviétiques réussissent à mettre un satellite en orbite autour de la Lune, puis à photographier la face cachée de notre satellite. Si les Américains ne sont pas loin derrière, l’URSS engrange de nombreuses premières fois symboliques. Le 21 juillet, à 2h56, Neil Armstrong foule le sol lunaire et devient le premier homme à poser le pied sur la Lune. 600 millions de personnes suivent en direct cet exploit extraordinaire devant leur télévision. Quelques minutes plus tard, Buzz Aldrin le rejoindra alors que, en orbite autour de la Lune, Michael Collins patiente dans le module de commande. Ce moment d’exception est l’apogée du titanesque programme Apollo. Mais, au fait, pourquoi a-t-on posé le pied sur la Lune ? Les 17 missions du programme Apollo ont coûté 25,4 milliards de dollars de l’époque (100 milliards d’euros actuels). 12  astronautes ont marché sur la Lune. Les missions Apollo ont rapporté 382 kilogrammes de roches lunaires sur Terre. Les astronautes des missions Apollo 15, 16 et 17 ont parcouru 90,2 kilomètres dans les rovers lunaires. La fusée Saturn V était capable d’envoyer 140 tonnes en orbite terrestre, ou 49 tonnes vers la Lune. Youri Gagarine est le premier humain ayant effectué un vol dans l’espace. Le premier satellite, Sputnik, émettait un simple « bip, bip » pour signaler sa présence. Apollo en chiffres NSSDC, NASA

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