Extrait COSINUS

13 Exoplanète, trou noir, supernova… ces objets astronomiques sont fréquemment présentés à l’aide d’images impressionnantes. Mais ces illustrations sont-elles le reflet de la réalité ? S’agit-il de vraies photos retouchées ou d’images d’artistes ? Que voient véritablement les télescopes ? Zoom sur les secrets des images de l’espace. À partir du milieu du 19 e  siècle, les daguerréotypes permettent de fixer sur des plaques les premières images de la Lune et des étoiles les plus brillantes. En septembre 1880, le premier objet du ciel profond, la nébuleuse d’Orion, est photographié par John Draper après une pose de 51 minutes. À cette époque, le scientifique utilise des plaques photographiques en cuivre, recouvertes d’une couche d’argent. Elles sont très peu sensibles et les images fixées sont moins précises que ce qu’un observateur peut voir à travers l’instrument optique. Ce daguerréotype de la Lune est la photographie la plus ancienne d’un objet astronomique. Elle a été réalisée le 26 mars 1840, et a été fortement endommagée par le passage du temps. Si les premières observations du ciel datent de l’Antiquité, ce n’est qu’à partir de l’invention du procédé photographique que les premières images ont pu être imprimées sur des plaques, à partir du milieu du 19 e  siècle. Le tout premier cliché astronomique est attribué à l’Américain John Draper, qui réalisa un daguerréotype d’un quartier de la Lune, le 23 mars 1840. Depuis cet instant, l’évolution des instruments d’observation est étroitement liée à l’histoire de la photographie. Les débuts de la photographie

RkJQdWJsaXNoZXIy MTEzNjkz