Extrait COSINUS

12 Cosinus a visité pour vous, en avant-première, le laboratoire Structure et Instabilité des Génomes du Muséum national d’Histoire naturelle, qui ouvrira ses portes le 14 et 15 octobre pour la Fête de la Science. Une belle occasion pour comprendre la recherche fondamentale sur la molécule d’ADN. Fête de la science 2017 Cette machine d’apparence barbare peut séparer un mélange de molécules et isoler celle que l’on souhaite obtenir. Tout savoir sur l’ADN De la physique à la biologie Nous sommes maintenant dans le secteur de chimie, où l’on fabrique des molécules comme les marqueurs et où on les sépare des autres composés chimiques d’un mélange, par distillation ou par une technique appelée chromatographie. Nous montons ensuite à l’étage pour retrouver la salle des manipulations de biologie. Ici, on fait croître des cellules animales dans des boîtes en plastique, en dehors de leur organisme d’origine. À partir de ces cultures cellulaires, on arrive à extraire des chromosomes du noyau de la cellule, © Agencja Fotograficzna Caro / Alamy Stock Photo « La plupart des personnes ignorent qu’au Muséum il y a aussi des laboratoires de recherche », nous explique le biophysicien Christophe Lavelle, un habitué de la vulgarisation scientifique, en nous accompagnant dans les méandres des couloirs. « Une raison de plus pour ouvrir les portes et montrer notre travail ! » Dans ce laboratoire où plusieurs disciplines travaillent ensemble, tout le monde s’intéresse à l’ADN, la molécule support de l’hérédité. © Annalisa Plaitano La visite commence par un bref passage dans le secteur de physique, où l’on peut trouver un microscope à force atomique.Avec ce puissant instrument, on arrive à voir des objets à l’échelle du nanomètre (un milliardième de mètre), comme par exemple une molécule d’ADN. Mais, avant de l’observer, il faut bien l’isoler et la mettre en évidence. Dans ce but, par exemple, on peut préparer des marqueurs, des molécules de synthèse qui s’accrochent à certaines séquences d’ADN et permettent de les révéler. Un microscope à force électronique permet d’observer des objets à l’échelle du milliardième de mètre.

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