Extrait Archéologia

Nombre d’entre nous gardent en tête les destructions volontaires très médiatisées de l’État islamique en Syrie et en Irak, que ce soit sur des sites archéologiques ou dans des musées, comme à Palmyre ou Mossoul. Ces dernières années, particulièrement au Moyen-Orient, en Syrie, en Irak mais aussi au Yémen, en Arabie ou encore en Afghanistan, le patrimoine archéologique a fait l’objet d’attaques violentes en parallèle d’un pillage et d’un trafic d’antiquités d’une ampleur sans précédent. Si l’intensité et la médiatisation de ces catastrophes semblent inédites et ont durablement choqué l’opinionmondiale, cen’estmalheureusement pas lapremière fois que cepatrimoine est détruit, surtout si l’on entend que l’archéologie recouvre tous les vestiges matériels de l’humanité. Entre pillages, attaques volontaires motivées par un iconoclasme religieux et / ou idéologique ou bien par un vandalisme gratuit, l’histoire abonde d’exemples. Par Ariane Thomas , directrice du département des Antiquités orientales du musée du Louvre Palmyre. Vue du château Qala’at ibn Ma’n en avril 2009, avant les destructions commises dans les années 2010. © imageBROKER / Alamy Stock Photo

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