Extrait Archéologia

4 / ARCHÉOLOGIA N° 588 I À LA UNE Entre décembre 2018 et avril 2019, les archéologues ont mené une excep- tionnelle campagne de fouilles dans le cadre d’une prescription par le Service régional de l’archéo- logie de Corse sur le site d’Aleria- Lamajone ; cent quarante tombes d’époque romaine ont alors été mises au jour, datées entre le III e ɯĈÏÁẠžĢžêđ êóđĄº ÁĄº ºđ Ạ999 e ĈÏÁẠ³º êóđĄº ÁĄºɐ Si elles ont livré un riche mobilier et ėêº đĄÁĈ ÆĄžê³º ³ÏĢºĄĈÏđ» ³º ĀĄžđÏăėºĈ Äėê»ĄžÏĄºĈɊ áɭžđđºêđÏóê ³ºĈ ĈϺêđÏĸăėºĈ a été retenue par la découverte d’une tombe à hypogée étrusque profondé- èºêđ ºêÄóėϺɐɐɐ "đ ĀóėĄ žėĈºɌ 9á Ğėđ ĄºèóêđºĄ ăėžĄžêđº žêĈ ºê žĄĄÏÁĄº žĢº­ les fouilles de Jean et Laurence Jehasse (années 1960-1980) dans la nécro- pole de Casabianda pour retrouver des đ»èóÏÆêžÆºĈ óèĀžĄž«áºĈɐ 9á ĈɭžÆÏĈĈžÏđ alors d’un des plus riches ensembles funéraires connu hors d’Italie (avec ses cent quatre-vingts tombes, ses quatre mille cinq cent dix objets dont trois cent quarante-cinq vases attiques, des équi- pements militaires, des bijoux…), daté ºêđĄº ȭȨȨ ºđ Ȫȭȱ žĢžêđ êóđĄº ÁĄºɊ žê껺 ³º ហĀĄÏĈº ³º ហĢÏáẠĀžĄ áºĈ móèžÏêĈɐ q»ĀžĄ»Ĉ ³º ȰȨȨɯèɊ áºĈ ³ºėĨ ĈÏđºĈ »đžÏºêđ tous les deux organisés autour d’une ĢóϺ ³º ÏĄėážđÏóê ĄóèžÏêºɐ óèèº l’explique l’archéologue de l’Inrap et ĄºĈĀóêĈž«áº ĈϺêđÏĸăėºɊ IžėĄºêđ ŒÏ³žá ɉ ɤ ហđó諺 ³ɭ áºĄÏž ĈɭÏêđÁÆĄº ĀžĄÄžÏđº- ment au corpus des vestiges mis au jour ¤ žĈž«Ïžê³žɐ S»žêèóÏêĈɊ ĈÏ ºê đºĄèºĈ de contenu elle est comparable, elle est en revanche plus modeste en taille ĀėÏĈăėɭºáẠèºĈėĄº Ȫɯè ĈėĄ ȪɯèɊ ᤠóĜ les plus grandes tombes de Casabianda La tombe étrusque d’Aleria livre ses secrets Un an après la fin de la fouille menée par l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) sur le site d’Aleria-Lamajone en Haute-Corse, les études et les analyses en laboratoire livrent les premières informations sur le mobilier funéraire de cette femme de haut rang inhumée seule, dans une tombe à hypogée caractéristique du monde étrusque au IV e siècle avant notre ère. Vue depuis la chambre funéraire des escaliers et du couloir de l’hypogée (daté du IV e siècle avant notre ère). Au premier plan, la défunte autour de laquelle ont été retrouvés différents mobiliers d’accompagnement dont deux skyphos (vases) consolidés in situ avant d’être prélevés. © Roland Haurillon, Inrap

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