Extrait Archéologia n°575

ARCHÉOLOGIA N° 575 / 5 ). , )%., .+, '' ,= . (.) ('- - %A( # - '(.0 %% , + + , ', *. A &)(+- '-, -+ 0 .1 + ,- .+ - (' - (', +0 - (' ' % , + 0 % + . ). % ,(., .' '(.@ 0 . #(.+= )+(# - < ) + %% .+,< , + -(& , ' - (' % ,< ). ,*. .' )+(@ + && ) +- ' + - 0 )%., .+, &., , (,, , - % ' < 0 , '- ' + ('' ,, ' ,< 1) +- , , - (%% - (',= ' 1)(, - (' - ' + '- )) % ', - (+ ' , ' ) + %% % % + (.@ 0 +-.+ , % + , ) +& ' '- ,< - ( - -+ )+ , '- ', -+( , &., , . ) 2,< ,A )- '- *. ',- -.@ - (' %( % ) + %A ' (+)(+ - (' , , )+()+ , ) ,= Des objets qui racontent une histoire A ' . .+ - (' . '(.0 . ) +@ (.+, 2)-(%( *. < '- -.% < ("' 0 % 644 '' 0 +, + % (%% - (' 2)- '' . ., ' - (' % (,@ , , > ?= (&)+ ' '- ,(+& , 8444 +- -,< %% .- + ' 595: % ,. - %A *. , - (' A( # -, ,,., , (. %% , %A (,, , % 1 ' + '+2 ' < ', *. %A < , .' 0 +, - , A 1 (+ - 0 +)((%< - % = '(.0 %% )+ , '- - (' )+()(, .' ) + (.+, +('(%( *. ', ,- '- ,.+ % , 0(%.- (', +- ,- *. , - .%-.@ + %% , *. ('- -+ 0 +, % , 7444 ', %A ,-( + 2)- '' < -(.- ' & -- '- ' 0 '- % , ,-( + , ' 0 . %% , + ('- , ) + % , ( # -, -+ 0 +, % .+ + - .+< % .+ )+()+ - + (. % .+ (.0+ .+= , + + , & ' , ' &('- . )+(# - &., ( + ) *. ) +@ & -- '- '(' , .% & '- + 0 % + , + -, ', % .+ ('- 1- ,-(+ *. < & , % & '- + +(.) + % , +- @ -, ,,., . & & , - (. %% ,= < (&& % ., ( 3 ( .+ '< ,A ', + - ', .' - ' ' , '@ - *. *. - '- (& % + % (,, 2 '- %(' - &), , ) + % , (%% - (', &., % , . '- + (. %% ,< ' )% '- '(.0 . . )+ & + )% ' % & ('-+ % , ) + %, *. & ' '- % , 2)- ', )+ , % &(+-= , *. -+ , - (', +('(%( *. , ( ĵ + '- ', .' (+& % & , ' ) +,) - 0 , 0(%.- (', + - -.+ % , & ' '- , )2+ & , .1 &)% ,@ ,@& %% (',@ A '' ,< ', *. , 0(%.- (', )(% - *. , ; , ĵ + , % ) + ( )+ 2' ,- *. .1 )+ & +, +( , %A ' ' &) + < ). , , -+(. % , . (2 ' &) + %A A(+ . (.0 % &) + < ' - +& ' '- ) + % , (& ' @ - (', -+ ' + ,= Carole Jarsaillon ® POUR ALLER PLUS LOIN www.nms.ac.uk ('- 1- + (%( *. *. ('' -(.- % .+ , ', .1 ( # -,= ', < % , #(.1 ' (+ - ) ++ , , & @)+ ., , % ' +()(% A + < (. %% ) + % ' +, -+ < ,('- )(.+ % )+ & + ( , )+ , '- , (&& .' ', & % + (%( *. = ' -- '- (' ) +- .@ % + ,- ' ,/+ (+ %A 2)@ -(%( . (,, , % 1 ' + ' < (.0+ .+ . ) )2+., & - & - *. *. )(+- ,(+& , ,(' '(&= , '(.0 %% , - '(%( ,< - %, % , + ', '- + - , # %('' '- % ) + (.+,< ,('- %A( , (' A 1) + & '- + ĵ + '- , & - ( , )(.+ (',-+. + .' )2+ @ & (. (.0+ + %A.- % , - (' % L’un des joyaux de la collection écossaise provient d’une des rares tombes découvertes intactes, sur le site de Cheikh abd el-Gournah dans la région de Louxor, par l’égypto- logue Flinders Petrie en 1908. C’est un sarcophage féminin datant de la XVII e dynastie thébaine, aux environs de 1 585-1 545 avant notre ère. Si un très riche trousseau funéraire indique le haut rang de sa propriétaire, l’inscription mentionnant son nom et ses titres n’est plus lisible. Le décor dit de richis , c’est-à-dire de plumes stylisées couvrant le sar- cophage, permet de l’associer aux cercueils royaux connus sous cette dynastie, comme celui d’Antef VII présenté au musée du Louvre. On en a donc déduit qu’il s’agit d’une des reines de cette période, que le musée a baptisé la reine de Gournah. Offert par Petrie, le sarcophage est exposé au musée d’Édimbourg dès 1909. Cent-dix ans plus tard, il a été confié au laboratoire du NMS pour être restauré en prévision de son retour dans les nouvelles galeries. Après identification des matériaux anciens originaux, des prises de vues sous plusieurs types de lumières (naturelle, UV et infra- rouge) ont permis de repérer différentes altérations dues, d’une part à la détérioration naturelle, et d’autre part à des restaurations du XX e siècle. Les conservateurs ont donc procédé à une dé-restauration afin de retrouver l’objet au plus proche de son état ori- ginal. Pour retrouver la lisibilité de scènes trop abîmées, comme le pied du couvercle figurant les déesses Isis et Nephtys en deuil, de nouvelles restaurations, entièrement réversibles, ont complété ces opérations de consolidation. C. J. L’assistante de conservation Bethan Bryan travaillant sur le sarcophage de Gournah. © Stewart Attwood