Extrait Archéologia

Exposition ARCHÉOLOGIA N° 568 / 29 LE DAMAS SOUDÉ De nombreuses épées damas- sées ont été découvertes au cours de fouilles archéologiques dans de riches sépultures mascu- lines, appartenant à une catégorie sociale privilégiée. Cette technique permet de combiner la souplesse du fer et la résistance de l’acier. Détail d’une lame d’épée en fer damassé. Découverte à Frénouville dans le Calvados, VI e siècle. Caen, musée de Normandie. © Musée de Normandie – Ville de Caen/O. Caillebotte, Archiveuro L’ORFÈVRERIE CLOISONNÉE Dès le V e siècle, les Francs uti- lisent l’orfèvrerie cloisonnée pour orner plaques-boucles de ceinture, décors de fourreau d’épée, fibules ou encore armatures d’aumônières. Des analyses récentes menées sur les grenats montrent que ceux-ci sont importés d’Inde ou du Sri Lanka au VI e siècle, puis de Bohème et du Portugal au siècle suivant. L’ART DES FORGERONS ET DES ORFÈVRES FRANCS LA DAMASQUINURE À partir de la fin du VI e siècle, les plaques-boucles de ceinture, contre- plaques et plaques dorsales sont ornées de décors damasquinés. Il s’agit d’incruster par martelage sur une surface en fer des fils de laiton ou d’argent, voire parfois les deux notam- ment à partir de la seconde moitié du VII e siècle (damasquinure bichrome). Plaque–boucle en fer à décor damasquiné d’argent et de laiton. Découverte à Coudehard dans l’Orne, fin du VII e siècle. Alençon, musée des Beaux-Arts et de la Dentelle. © Musée de Normandie – Ville de Caen/A. Poirier, Arpanum Plaque-boucle en argent et bronze doré à décor de verroteries cloisonnées. Découverte à Frénouville dans le Calvados, début du VI e siècle. Caen, Musée de Normandie. © Musée de Normandie – Ville de Caen/O. Caillebotte, Archiveuro Fibule en bronze doré à umbo • central. Décor de verroteries cloisonnées. Découverte à Frénouville dans le Calvados, deuxième quart du VI e siècle. Caen, musée de Normandie. © Musée de Normandie – Ville de Caen/O. Caillebotte, Archiveuro

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