Extrait HISTOIRE JUNIOR

6 H I S T O I R E J U N I O R Des morts vieux de 3000 ans Le clou de la fouille, ce sont trois tumuli datant de l’âge du Bronze , vers 1000 avant J.-C. Des tumuli ? Oui, ce mot latin désigne des tas de pierres et de terre recouvrant une tombe . Cela signifie donc qu’il y a trois millénaires, les gens du coin utilisaient ce site pour enterrer leurs morts. Pour le moment, on n’a retrouvé aucun ossement humain, mais un coffrage en bois, qui devait faire office de cercueil. Des fermiers gaulois Les trépassés ne sont pas les seuls habitants du lieu : quelques siècles plus tard, des paysans gaulois y ont aussi élu domicile pendant l’âge du Fer. La preuve : la découverte de plusieurs vestiges d’occupations humaines, dont une ferme assez grande (15 mètres de long !) et de forme ovale qui daterait du IV e siècle avant J.-C. Des artisans de l’Antiquité et du début du Moyen Âge Par la suite, le site reste habité, notamment par des artisans. Qui fabriquaient quoi ? Cela dépend des époques. Certains récoltaient des coquillages sur la plage toute proche, en récupéraient les glandes et les cuisaient pour en faire des colorants pourpre . C’est une découverte récente ! Cet article est rédigé en partenariat avec l’Inrap, Institut national de recherches archéologiques préventives. Pour retrouver toutes les actus de l’Inrap, rends-toi vite sur www.inrap.fr D’après la description donnée dans l’article, trouve laquelle de ces trois photos de sépulture représente l’un des tumuli mis au jour à Erquy. Devinette Solution page 47. Trois époques du moins ce que laissent entendre les brisures de coquille mises au jour. De profonds fours datant du Haut Moyen Âge indiquent sans doute l’essor d’autres activités artisanales, mais elles n’ont pas encore été identifiées par les archéologues. Merci à Mélanie Levan pour sa précieuse relecture ! DANS CETTE TRANQUILLE BAIE BRETONNE, À ERQUY (CÔTES-D’ARMOR), PLUSIEURS TYPES DE POPULATIONS SE SONT SUCCÉDÉ AU FIL DES SIÈCLES, SEMANT DES TRACES VARIÉES QUE VIENNENT DE DÉCOUVRIR LES ARCHÉOLOGUES DE L’INRAP. SUIVONS-LES ! en un site !